J'aurais fait tout et n'importe quoi
J'aurais essayé de me reposer, rentrer dans un train train
Une routine quotidienne à base de métro, boulot, repos
Puis j'aurais aussi voulu rompre cette routine avec des expériences qui servent à rien
Rentrer  à pied, aller dans la mauvaise direction,
chercher à comprendre ce qu'il y avait sur cette île mystérieuse près de laquelle mon métro passait tous les matins
: Un square pour riches de Neuilly, pardon.
J'aurai pas fait un tiers de ce que j'aurai pu, encore plein de choses à faire dans la capitale,
pour ceux qui restent/reviennent en août pas d'inquiétude,
Si le soleil n'est pas là vous aurez toujours les expos, les concerts improvisés,
l'effervescence parisienne à votre disposition
J'ai vu récemment sur tweeter tout un tas d'articles titrés ainsi
"A paname, au mois d'août", comme si c'était un exploit, et que le mois de juillet ne comptait pas!
Discrimination !
Un retour de ce mois passé ?
se poser beaucoup moins de questions, foncer, s'amuser.

Oui, ça marche plutôt bien comme ça.
Départ bientôt, retrouver le soleil, la sérénité des vacances,
le calme des îles , la chaleur des soirées,
Crête me voilà !

C'est étonnant c'est presque ce que je cherchais,
Comme une ballade dans Paris à l'aveuglette,
Ce blog est une ère de passage pourdiverses personnes qui se sont égarées là
Dans l'onglet "Communauté" elles se sont laissés intriguées par ces stupides titres d'articles impersonnels
Puis, parfois, elles y reviennent,
Comme on cherche toujours à revenir vers un endroit qui nous est cher.
Un lieu qui, quelle que soit la période, quelle que soit la température, l'humeur,
l'atmosphère, l'ambiance, la saison, l'horizon, la hauteur du soleil nous parait accueillant.
Ce lieu parisien pour moi c'est St Michel
Des souvenirs, mais un lieu qui restera toujours pour moi une ressource.
La vie a finalement voulu que je reste sur Paris,
Au moins pour une année de plus,
Le temps de m'égarer à nouveau sur les pierres chauffées de cet escalier qui descend sur le bord de Seine
Apercevoir Notre Dame au loin, regarder les péniches passer et sourire devant les touristes qui font de grand coucous
Passer devant ce stupide café le Départ,
qui me fera toujours autant sourire,
Me rappellera un jus d'orange à 8€, et un regard complice d'il y a quelques mois
Les temps changent, mais cet endroit restera une bulle de bonheur.




Cette lumière, ce calme et cette effervescence mêlés.
This is my place

"Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité."

Antoine de Saint Exupéry.

 

C O M P R E N D R A  Q U I  P O U R R A .








 

 Des armes, des chouettes, des brillantes, 
Des qu'il faut nettoyer souvent pour le plaisir,
Et qu'il faut caresser comme pour le plaisir,
L'autre, celui qui fait rêver les communiantes,

Des armes, bleues comme la Terre,
Des qu'il faut se garder au chaud au fond de l'âme
Dans les yeux, dans le coeur , dans les bras d'une femme
Qu'on garde au fond de soit comme on garde un mystère

Des armes, au secret des jours,
Sous l'herbe, dans le ciel et puis dans l'écriture,
Des qui vous font rêver très tard dans les lectures
Et qui mettent la poésie dans les discours

Des armes, des armes, des armes,
Et des poètes de service à la gâchette,
Pour mettre le feu aux dernières cigarettes,
Au bout d'un vers français.

 

Observer les gens dans le métro, râler contre ses employés de bureau,
Prendre du temps pour soi, se faire couler un bain,
Se laisser aller à ses pensées, beaucoup, surtout,
Se reposer, rêver, voyager sur Google Earth,
Regarder la météo de ses prochaines destinations 15 fois par jour,
Envier ceux qui sont déjà partis,
Attendre impatiemment le retour des autres,
Profiter de Paris, faire des expos,
Être touchée. En plein coeur.
Le témoignage d'une adolescente de 18 ans qui part pour les camps:
"Ca y est! J'ai enfin 18 ans, il est vrai que j'aurai mieux aimé les passer avec vous"
Raflée le 17 juillet 1942 et déportée le 25 août.
Se rappeler qu'on a eu 18 ans, et que même si on a pu être un peu déçue,
on était avec les gens qu'on aime au moins.
Visiter donc l'exposition "C'était des enfants" à l'hôtel de Ville.
70 ans après la Rafle du Vel D'hiv'
Ecouter ce débat stérile sur les jeunes qui n'auraient jamais entendu parler de cet évènement.
Au lieu de débattre la dessus, allez leur expliquer.
Prendre le bus, regarder autour, partout comme toujours,
Faire des rencontres de circonstances,
Imprévues, impromptues.
Profiter de son mois de "vacances-travail" à Paris.
Et voir la vie avec un oeil nouveau.

Voila ce que j'essaye de faire, et voilà ce que j'arrive plutôt bien à faire en ce moment.

Si vous n'êtes pas au courant, je préfère prévenir tout de suite, je suis une mordue de citation.