july-in-Paris

Un blog, des actualités, de l' écriture, un tremplin, une cure. Ma cure.

Mardi 17 juillet 2012 à 23:23

Des armes. (de papier, pour répondre aux crimes insensés, qui font notre passé.)


 Des armes, des chouettes, des brillantes, 
Des qu'il faut nettoyer souvent pour le plaisir,
Et qu'il faut caresser comme pour le plaisir,
L'autre, celui qui fait rêver les communiantes,

Des armes, bleues comme la Terre,
Des qu'il faut se garder au chaud au fond de l'âme
Dans les yeux,
dans le coeur , dans les bras d'une femme
Qu'on garde au fond de soit comme on garde un mystère

Des armes, au secret des jours,
Sous l'herbe, dans le ciel et puis dans l'écriture,
Des qui vous font rêver très tard dans les lectures
Et qui mettent la poésie dans les discours

Des armes, des armes, des armes,
Et des poètes de service à la gâchette,
Pour mettre le feu aux dernières cigarettes,
Au bout d'un vers français.

Brillant comme une larme.

Des armes, Noir Désir.



Pas une chanson très joyeuse mais en ce moment pour des raisons inconnues, j'enchaine les films, expositions, photos, reportages, faisant référence au crime de la Shoah. J'avoue que je n'ai pas encore la force de regarder le film éponyme. Je suis encore trop sensible à mon avis. L'horreur m'épouvante. et le pire c'est qu'elle semble se répéter. Différemment, mais un peu partout, surtout en Syrie en ce moment. Je ne prends pas position, je ne suis pas le peuple Syrien. Mais d'un avis extérieur, c'est juste l'horreur qui doit cesser.




 

Lundi 16 juillet 2012 à 22:33

Ce bordel qu'est ma vie de parisienne à la découverte de sa ville.


Observer les gens dans le métro, râler contre ses employés de bureau,
Prendre du temps pour soi, se faire couler un bain,
Se laisser aller à ses pensées, beaucoup, surtout,
Se reposer, rêver, voyager sur Google Earth,
Regarder la météo de ses prochaines destinations 15 fois par jour,
Envier ceux qui sont déjà partis,
Attendre impatiemment le retour des autres,
Profiter de Paris, faire des expos,
Être touchée. En plein coeur.
Le témoignage d'une adolescente de 18 ans qui part pour les camps:
"Ca y est! J'ai enfin 18 ans, il est vrai que j'aurai mieux aimé les passer avec vous"
Raflée le 17 juillet 1942 et déportée le 25 août.
Se rappeler qu'on a eu 18 ans, et que même si on a pu être un peu déçue,
on était avec les gens qu'on aime au moins.
Visiter donc l'exposition "C'était des enfants" à l'hôtel de Ville.
70 ans après la Rafle du Vel D'hiv'
Ecouter ce débat stérile sur les jeunes qui n'auraient jamais entendu parler de cet évènement.
Au lieu de débattre la dessus, allez leur expliquer.
Prendre le bus, regarder autour, partout comme toujours,
Faire des rencontres de circonstances,
Imprévues, impromptues.
Profiter de son mois de "vacances-travail" à Paris.
Et voir la vie avec un oeil nouveau.

Voila ce que j'essaye de faire, et voilà ce que j'arrive plutôt bien à faire en ce moment.

http://july-in-paris.cowblog.fr/images/expositioncetaientdesenfantsXL.jpg

Dimanche 15 juillet 2012 à 16:44

14 juillet à Paris.

Oui, c'était la première fois depuis environ 10 ans que je passais le 14 juillet, jour de fête nationale dans la capitale. J'ai donc pu ouvrir un oeil vers 10h pour regarder les avions de la patrouille française passer devant mes fenêtres, me recoucher peu après pour 2 heures, me réveiller pour finalement buller une bonne partie de la journée. J'ai tenté de visiter le Panthéon, grâce aux célèbres pass'jeunes (par ici =>
Passjeunes si vous voulez en savoir plus, mais il faudra attendre le 20 juillet si j'ai bien compris, pour avoir les pass qui n'ont pas été récupérés par les autres). Mais prenez garde, si l'envie vous prenait de visiter le panthéon avec le petit coupon de la Mairie de Paris, munissez vous d'une carte d'identité, prouvant bien que vous avez moins de 26 ans, et d'une bonne dose de bonne humeur pour supporter l'accueil peu aimable des hôtesses du monument de la place des Grands Hommes. En bref, être recalés d'un musée, en étant jeune, un 14 juillet, ça en dit long sur les mentalités de nos jours. La fausse bonne idée de la journée, c'était de décider de rejoindre des potes au Trocadéro vers 22 heures. En tant que parisienne qui passait pour la première fois le 14 juillet dans la capitale je ne savais pas que les couloirs du métro ligne 6 à Denfert Rochereau ressemblerait à la queue d'une attraction de DisneyLand, que la fourberie des conducteurs iraient jusqu'à faire croire au malaise d'un passager dans le métro à Montparnasse pour en faire abandonner quelques uns. En effet, je me suis faite avoir. Mais étant donné que toute les stations de métro après La motte Piquet Grenelle (compter 1/2 heures pour aller jusqu'à la Tour Eiffel), étaient fermées, j'ai finalement décidé de rebrousser chemin et d'observer tout cela de ma fenêtre. Ce qui s'avéra la bonne idée de la soirée.
14th-july-in-paris.

http://july-in-paris.cowblog.fr/images/IMG4014.jpg

Jeudi 12 juillet 2012 à 21:09

BREF(in)

http://july-in-paris.cowblog.fr/images/bref.jpg





On est tous un peu Bref, au fond.

Mercredi 11 juillet 2012 à 22:41

Dois-je vraiment me tenir à cette rigueur d'un article par jour?
Parfois, cela risque d'être un peu creux. Juste une question de fatigue.

Répétitions:



BOOKMAN - OLDSTYLE - MEDIUM - ITALIQUE ( ARIAL - GRAS - LARGE)

http://july-in-paris.cowblog.fr/images/lhommesansnom.jpg
L'homme sans nom, Christophe Jacrot dans la série "Paris sous la pluie"

PHOTO DE CIRCONSTANCE


"Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront."
René Char


Si vous n'êtes pas au courant, je préfère prévenir tout de suite, je suis une mordue de citation.

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