Dimanche 8 juillet 2012 à 23:41
Le retour.
Je ne me présente pas/plus. Je suis une habituée d'ici, mais pas une assidue. Un blog, qui commence, se termine, est effacé ou pire, laissé à l'abandon. Facilement retrouvable, quelques mots lâchés sur un décors de site internet. Un temps j'ai trouvé ça trop impersonnel. Aussi ai-je soudainement décidé d'abandonner ce journal ouvert pour celui beaucoup plus privé qui se trouve au fond d'un de mes tiroirs. Mais lui aussi prend la poussière. Car le renouveau se fait attendre. L'oxygène est comme manquant, trois années de vie en balancement ont eu raison de lui. Tout commençait si mal dans un petit lycée parisien huppé, que rien ne pouvait terminer pire. C'est vrai. On s'évertue à dire qu'on est pas de ce milieu puis on finit par s'habituer. On est pas smicard, on peut profiter de l'enseignement privé, alors en plus se plaindre, quel toupet! Alors on traine des pieds au début, on trouve finalement des personnes dont on n'avait même pas imaginer qu'elles auraient pu un jour compter. Un jour seulement, le lendemain est si vite arrivé. Mais non, en effet, tout cela ne pouvait pas terminer plus mal que ça n'avait commencé. Mais aujourd'hui j'estime la progression assez faible.
Jeune bachelière, Mention Bien. De quoi elle se plaint ?
Pas tellement au final, juste une page tournée qui rend nostalgique, mélancolique.
"La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste"
Victor Hugo
Cette petite mélancolie me permet finalement d'écrire, pour me sentir mieux, plus joyeuse, moins soucieuse, en attendant la prochaine vague.