july-in-Paris

Un blog, des actualités, de l' écriture, un tremplin, une cure. Ma cure.

Mardi 10 juillet 2012 à 23:08



Il y a ce nuage en point d'interrogation qui me nargue, la tour Montparnasse colorée aux couleurs de l'été qui après s'être vêtue de rouge sur un ciel d'encre s'éteint subitement. Il y a ces gens que je ne connais pas, que je regarde par la fenêtre d'un bus qui traverse tout Paris. Il y a ces mots, que je lis sans comprendre, endormie sur un strapontin de la ligne 1. La vie active parisienne a tout des clichés. Il y a ces intermèdes, qui rendent la routine moins insupportable. Il y a ces gens, que tu ne connais pas. Mais que tu côtoies. Lequel sera le bon ?
Châtelet.

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Lundi 9 juillet 2012 à 21:46

Métro-boulot-dodo.

Courir, courir entre Alésia-La défense, La Défense-Vavin, Vavin-Alésia. J'ai mis pour la dernière fois sans doute d'ici un certain temps les pieds dans mon ancien lycée. Et on comprend. Finalement je comprends que je n'y comprends plus rien. Ces gens tournent autour de moi comme si j'étais invisible. Je les regarde, ils me regardent. Je cherche à comprendre, j'ai le cerveau fatigué par les heures de travail, les heures de transport.

 Dans Paris tous ces gens qui courent après leur métro. 
Qui referment un instant leur bouquin aux pages écornées
Qui ont peur de la sonnerie stridente de la fermeture des portes.
La fermeture des portes.
En laisse certains sur le quai,
d'autres essoufflés par la course dans le métro.
Personne entre deux, vaut mieux.
Métro. Toujours, un peu trop.

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Carré noir sur fond blanc, par Malevitch.

Dimanche 8 juillet 2012 à 23:48

Je publie tout de suite un nouvel article.

 
Le premier est beaucoup trop personnel pour lancer un blog
censé illustrer un Paris estival, durant le mois de juillet. Mais
à mon humble avis, la personnalité du rédacteur est surement
une pertinente indication de la tournure que prendront les choses
. Même si au final, en général, elles me surprennent moi même. *

http://july-in-paris.cowblog.fr/images/Iphone3GS1520.jpg
Un peu de Paris et d'ailleurs, par Sempé à l'Hotel de Ville, exposition du 21 octobre 2011 au 31 mars 2012.

Dimanche 8 juillet 2012 à 23:41

Le retour.

Je ne me présente pas/plus. Je suis une habituée d'ici, mais pas une assidue. Un blog, qui commence, se termine, est effacé ou pire, laissé à l'abandon. Facilement retrouvable, quelques mots lâchés sur un décors de site internet. Un temps j'ai trouvé ça trop impersonnel. Aussi ai-je soudainement décidé d'abandonner ce journal ouvert pour celui beaucoup plus privé qui se trouve au fond d'un de mes tiroirs. Mais lui aussi prend la poussière. Car le renouveau se fait attendre. L'oxygène est comme manquant, trois années de vie en balancement ont eu raison de lui. Tout commençait si mal dans un petit lycée parisien huppé, que rien ne pouvait terminer pire. C'est vrai. On s'évertue à dire qu'on est pas de ce milieu puis on finit par s'habituer. On est pas smicard, on peut profiter de l'enseignement privé, alors en plus se plaindre, quel toupet! Alors on traine des pieds au début, on trouve finalement des personnes dont on n'avait même pas imaginer qu'elles auraient pu un jour compter. Un jour seulement, le lendemain est si vite arrivé. Mais non, en effet, tout cela ne pouvait pas terminer plus mal que ça n'avait commencé. Mais aujourd'hui j'estime la progression assez faible.

Jeune bachelière, Mention Bien. De quoi elle se plaint ?

Pas tellement au final, juste une page tournée qui rend nostalgique, mélancolique.
"La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste"
Victor Hugo

Cette petite mélancolie me permet finalement d'écrire, pour me sentir mieux, plus joyeuse, moins soucieuse, en attendant la prochaine vague.

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